Pour les demandeurs d’emploi, la Région peut prendre intégralement en charge le coût des formations sanitaires et sociales (aide-soignant, auxiliaire de puériculture, ambulancier, accompagnant éducatif et social). Près de 800 Bourguignons-Francs-Comtois en ont bénéficié en 2018-2019. Avec la garantie d’un emploi à la clé.
Zéro euro. C’est ce que Julia Meyniel a dû débourser pour passer son diplôme d’aide-soignante à l’Institut de formation des professions de santé du centre hospitalier universitaire (CHU) de Dijon. Cette Dijonnaise de 28 ans s’est réorientée vers une carrière paramédicale après avoir travaillé dans l’esthétique. « À l’issue de mon dernier contrat, j’ai préparé plusieurs concours d’entrée dans des écoles d’aide-soignant. Ma conseillère Pôle Emploi m’a indiqué que le Conseil régional pourrait ensuite financer ma formation tandis que je continuerai à percevoir mes indemnités chômage, explique la jeune femme. Cela s’est fait très simplement, je n’ai pas eu de papiers à remplir. C’est vraiment une grande chance de pouvoir réaliser son projet ! »
Des métiers qui recrutent
Comme Julia Meyniel, près de 800 demandeurs d’emploi ont pu, pendant l’année scolaire 2018-2019, suivre une formation de niveau V (équivalent BEP-CAP) gratuite grâce au financement de la Région Bourgogne-Franche-Comté et de Pôle emploi : près de 450 élèves aides-soignants mais aussi 58 futurs auxiliaires de puériculture et 110 ambulanciers. Le diplôme d’accompagnant éducatif et social (AES) est également concerné avec 181 prises en charge. Ce dispositif a représenté un coût de 2 673 800 € (hors montant des rémunérations) pour la Région, collectivité de référence en charge des formations sanitaires et sociales.
Un investissement payant en termes d’emplois. « Depuis le 1er août, je suis en poste au service réanimation du CHU mais j’ai eu plusieurs autres propositions d’embauche, témoigne Julia Meyniel, diplômée le 5 juillet dernier. Tous mes camarades de promotion sont dans le même cas et ont été recrutés ». Que ce soit dans les secteurs public ou privé, les établissements de santé ont besoin de personnels qualifiés. C’est vrai que le travail peut être difficile mais c’est un très beau métier qui place l’humain et la relation au cœur de l’exercice professionnel.
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