Mai 2024
Majorité - Notre Région par coeur
Une stratégie cohérente face aux enjeux climatiques pour notre agriculture régionale
L’agriculture est une filière économique majeure en Bourgogne-Franche-Comté. Elle doit affronter des transitions en matière alimentaire, environnementale et énergétique. Pour relever ces défis qui doivent permettre de contribuer avant tout à garantir une plus juste rémunération des producteurs, la stratégie régionale s’appuie sur quatre leviers complémentaires : la création de valeur ajoutée dans le cadre d’une approche par filières, le soutien à l’installation pour renouveler les générations, l’accompagnement à la transition écologique des exploitations et l’action pour soutenir des réseaux de proximité plus rémunérateurs pour les agriculteurs.
Sur le plan des filières, après avoir acté un plan de soutien, par la création d’un fonds d’investissement dédié à l’agroalimentaire afin de conserver la maîtrise de la transformation de nos productions, la Région a initié une démarche partenariale pour la filière viande. Celui-ci vise à accompagner spécifiquement ce secteur pour sécuriser les débouchés des producteurs, poursuivre sa structuration et accompagner ses transitions technico-économiques. Une aide spécifique à l’engraissement, pour renforcer encore la relocalisation de la production, sera ainsi mise en place.
Le renouvellement des générations passe avant tout par la formation initiale et continue dans les filières agricoles, et par le soutien à l’installation. Il faut former les jeunes de nos lycées agricoles et viticoles, avec des moyens d’investissements qui modernisent ces structures, et avec l’objectif de rendre ces formations plus attractives, en s’adressant aussi aux publics en reconversion ou en insertion. En ce qui concerne l’installation, la priorité a été donnée aux jeunes agriculteurs dans le cadre du déploiement de la nouvelle dotation aux jeunes agriculteurs, bâtie avec l’interprofession agricole. Cette DJA mise en place à partir de 2024, en bonifiant significativement le soutien à l’installation, est un élément essentiel du renouvellement des générations, rendu essentiel avec la forte proportion d’agriculteurs arrivant en âge de partir à la retraite que connait notre Région.
Enfin, affronter les enjeux agroécologiques suppose d’accompagner le changement par deux apports complémentaires. Il faut tout d’abord encourager l’adaptation des structures à un modèle prêt au changement climatique, en accompagnant fortement le conseil aux exploitants qui veulent s’engager dans ces transitions et ont besoin de mieux identifier
comment les mettre en oeuvre. (Aides conseil stratégique « transition », « performance », « conversion Bio » et « bas carbone »). Il est aussi nécessaire de soutenir l’investissement dans les exploitations, notamment dans les petits équipements pour économiser et protéger les ressources naturelles, dans les outils favorisant la vente directe et dans les projets collectifs pour la distribution en circuits-courts des produits agricoles alimentaires régionaux.
La politique agricole régionale, en agissant sur l’ensemble des leviers qui permettent de faire face à ses mutations, affiche une véritable cohérence pour encourager une agriculture diversifiée et durable, qui soit un atout pour l’économie de notre Région.
Contact : Jérôme DURAIN , Président de groupe - nrpc@bourgognefranchecomte.fr
Majorité - Groupe écologistes et solidaires
Elevage plein air : une solution pour sauver le climat et des revenus dignes
Bien manger et bien vivre de sa production sont au coeur du projet écologiste : la Convention d’objectifs 2024-2027 Viande bovine, dont l’objectif est de valoriser l’élevage à l’herbe, va dans ce sens.
C’est une réponse concrète aux difficultés des éleveurs touchés de plein fouet par le changement climatique. Les pénuries d’herbe et les pénuries d’eau, provoquées par les sécheresses récurrentes des quatre dernières années, entraînent une surcharge de travail avec peu de perspectives pour certains, en dehors d’arrêter le métier. La solution : plus d’autonomie, de résilience pour soutenir la filière à l’herbe et offrir de nouveaux débouchés.
Enjeu économique et écologique sont évidemment liés. En effet, les bovins au pâturage jouent aussi un rôle clé pour réguler l’eau, stocker le carbone, reconquérir la biodiversité et avoir des sols fertiles. Alors si nos assiettes doivent être moins carnées, c’est avant tout sur les productions hors sol et intensives où les animaux, nourris avec des aliments importés (soja OGM du Brésil), gavés d’antibiotiques et qui ne voient pas le jour, que l’on doit jouer.
Contact : Claire MALLARD, Présidente de groupe Écologistes & Solidaires - claire.mallard.elue@bourgognefranchecomte.fr
Majorité - Groupe des élus communistes et républicains
Pour un développement de l’enseignement agricole public permettant la conversion agroécologique paysanne
Les attentes sociétales sur l’agriculture sont importantes et reposent sur plusieurs nécessités : relocaliser notre alimentation et donc notre production et la transformation des produits, user de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, des animaux, des hommes et des femmes qui les mettent en oeuvre. Dans cette perspective, nous devons promouvoir et développer les exploitations agricoles à taille humaine et relever le défi du renouvellement des générations agricoles, en favorisant les circuits courts de distribution et en accompagnant le monde agricole avec une formation exigeante qui garantisse un avenir serein à toutes et tous.
Ainsi, l’enseignement agricole nous paraît être le levier de la promotion des transitions écologiques vers la conversion agroécologique paysanne ; il a vocation à être le « laboratoire » de nouvelles pratiques et un outil d’attractivité des métiers de l’agriculture. Par conséquent, la puissance publique doit garantir l’accès à une formation publique de qualité partout sur le territoire permettant de répondre à cette ambition.
Contact : Muriel TERNANT, Présidente de groupe - muriel.ternant.elue@bourgognefranchecomte.fr
Groupe des élus progressistes
Les actions de la majorité présidentielle en faveur de la biodiversité
La majorité présidentielle a entrepris de nombreuses initiatives visant à sensibiliser les citoyens aux enjeux de la biodiversité. Un aspect central de cette démarche réside dans les partenariats établis avec les acteurs locaux, permettant ainsi la réalisation de projets concrets de conservation de la biodiversité. Le label «Territoires engagés pour la nature» est un exemple significatif de cette coopération.
C’est ce qu’illustre la commune de Chamole (170 habitants) dans le Jura. En 2022, deux sites ont bénéficié d’aménagements spécifiques et des graines ont été distribuées aux habitants pour encourager la biodiversité. Basé sur des inventaires de la faune et de la flore réalisés par des étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN), un programme de gestion du parc éolien a été mis en place.
À Urzy (1781 habitants) dans la Nièvre, des actions d’aménagement ont été entreprises, telles que l’agrandissement des surfaces en jachère fleurie et la plantation de haies et d’arbres. De plus, un sentier forestier pédagogique a été créé pour sensibiliser le plus grand nombre à la biodiversité.
Ces initiatives témoignent de l’engagement de la majorité présidentielle à promouvoir la biodiversité à travers des actions concrètes, en impliquant les citoyens et en favorisant des partenariats avec les acteurs locaux.
Contact : Denis THURIOT, pour le groupe des élus progressistes
Union de la droite, du centre et des écologistes indépendants
Traitement des dossiers agricoles, un sursaut impérieux
L’agriculture est en ébullition en Bourgogne et en Franche-Comté. Depuis janvier 2023, la Région est devenue autorité de gestion en charge des dotations jeunes agriculteurs et des mesures de modernisation dites PCAE. Pourtant, rien ne semble bouger ! En témoignent les interventions régulières de la Chambre Régionale d’Agriculture dans les médias, mais surtout les manifestations des agriculteurs qui ont marqué les derniers mois.
Les effectifs en charge des dossiers agricoles sont, semble-t-il, au complet. La situation devrait donc mécaniquement évoluer ; cependant, aux dernières nouvelles, le défi du traitement des dossiers reste un sujet brûlant entre la profession et l’exécutif régional. Les délais beaucoup trop longs entravent les agriculteurs dans leurs démarches d’investissement. Quand les dossiers sont validés, les devis sont parfois caducs et les montants des travaux prévus réévalués à la hausse. Cette situation est donc parfois terrible pour certaines exploitations qui ne peuvent pas engager les travaux nécessaires.
Il est donc urgent pour la Région de prendre en considération les demandes qui émanent des syndicats et de la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA). Il faut absolument leur donner de la lisibilité sur les délais d’instruction, le suivi des dossiers et leur paiement. Cette démarche de clarté doit s’accompagner de la mère des batailles qui est l’accélération du traitement des dossiers, sans quoi il y a un risque de voir des crédits européens repartir à Bruxelles, alors même que ce budget était en forte hausse par rapport à la précédente programmation.
Notre groupe de Rassemblement de la Droite du Centre et des Écologistes Indépendants espère donc que le point de situation, souhaité par la CRA et toute la profession, trouve un écho positif de la part de l’exécutif régional et que des solutions en émergent pour épargner les agriculteurs de Bourgogne et de Franche-Comté.
Contact : Gilles PLATRET, Président de groupe des élus républicains et du centre - gilles.platret.elu@bourgognefranchecomte.fr
Rassemblement National
Préservons notre agriculture : instaurons 100% de produits locaux dans nos cantines
En 2015, lors de la campagne régionale, Marie-Guite Dufay promettait 50% de produits locaux dans les cantines des lycées de Bourgogne-Franche-Comté. 9 ans plus tard, rien n’a été fait. Dans les meilleurs des cas, certains lycées affichent à peine 30% de produits locaux dans leurs plats. Aucune ambition ni aucun projet d’ampleur n’ont été portés par la majorité socialiste pour mettre en place des productions locales en nombre et promouvoir nos savoir-faire régionaux. A l’heure où les agriculteurs descendent dans les rues en France, désemparés à la fois par l’avalanche de normes, la pression administrative et le mépris de la part des technocrates de Paris et de Bruxelles, la majorité socialiste a abandonné le principal levier qui permettrait aux agriculteurs de Bourgogne Franche-Comté de mieux vivre de leur travail.
Le Rassemblement National, depuis plus de deux campagnes électorales, milite activement pour la mise en place d’une politique ambitieuse et juste de localisme. L’objectif, qui est d’atteindre 100% de produits locaux (viandes et légumes) dans les cantines de Bourgogne Franche-Comté, est primordial pour garantir la santé de nos enfants, pour promouvoir nos savoir-faire et pour assurer aux agriculteurs de la plus grande région rurale de France des rémunérations justes.
Ce plan de localisme passe par trois actions phares proposées par les élus du Rassemblement National et qui ont pourtant été refusées à chaque fois par l’exécutif régional : l’augmentation des dotations financières pour les cantines, la création d’un label Bourgogne Franche-Comté et l’intégration de la notion « local obligatoire » dans la commande publique. Sans ces solutions, ce projet fondamental de politique locale est illusoire. Pour permettre à nos agriculteurs de vivre correctement de leur travail, la qualité et la relocalisation ont un prix et sont un choix politique. Ce choix est lâché par la majorité socialiste depuis près de 10 ans.
Contact : Julien ODOUL, Président du groupe Rassemblement National – julien.odoul.elu@bourgognefranchecomte.fr
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