Sept territoires de Bourgogne-Franche-Comté ont été retenus par l’État pour bénéficier de contrats de transition écologique. La Région accompagnera ces collectivités locales qui ont décidé de faire de l’écologie un moteur de leur développement. Évidemment.
En 2018, la Haute Côte d’Or faisait partie des premiers territoires français à signer un contrat de transition écologique (CTE), alors dans une phase expérimentale. En juillet 2019, l’État a étendu cette démarche à 61 nouveaux lauréats, dont sept en Bourgogne-Franche-Comté :
- la communauté urbaine Grand Besançon Métropole (25) ;
- Pays Montbéliard Agglomération (25) ;
- la communauté d’agglomération du Grand Dole (39) ;
- la Nièvre ligérienne (communautés de communes des Bertranges, Cœur de Loire, Sud Nivernais et Nevers Agglomération, 58) ;
- la communauté de communes Pouilly-en-Auxois – Bligny-sur-Ouche (21) ;
- le Pays Vesoul - Val de Saône (70) ;
- la communauté de communes du Grand Autunois-Morvan (71).
Les collectivités engagées dans cette démarche sont des territoires volontaires qui parient sur l’écologie comme moteur de l’économie. Le contenu des contrats est élaboré, à partir des initiatives et ressources locales, avec l’ensemble des acteurs publics et privés concernés.
Des objectifs ambitieux
En Bourgogne-Franche-Comté, la Région, chef de file de la transition écologique et énergétique, est aussi, bien évidemment, autour de la table. « Elle soutiendra les actions prévues par les CTE dans le cadre de ses règlements d’intervention. » a souligné la présidente Marie-Guite Dufay lors de la signature du premier de ces sept contrats, le 17 décembre, avec le Grand Besançon.
Le calendrier de montage des projets a été trop serré pour que tous soient suffisamment « mûrs » et prêts à démarrer à l’heure de parapher les documents officiels. Si les contours précis des actions restent donc à définir, les objectifs sont déjà inscrits noir sur blanc. Et ils sont ambitieux. « Faire du Grand Besançon, à l’horizon 2050, un territoire résilient au changement climatique et à énergie positive » a précisé Jean-Louis Fousseret, président de la communauté urbaine.
Au Grand Besançon, on a ainsi prévu de travailler particulièrement sur l’approvisionnement local pour la restauration collective, le développement de l’énergie solaire en toiture et la place de l’arbre dans la ville. Un pôle environnemental devrait également être constitué autour de plusieurs structures, comme la Maison de l’environnement et l’Agence régionale de la biodiversité. Signé pour quatre ans (2020-2023), le CTE du Grand Besançon (actions déjà consolidées) représente un volume financier de 3,39 M€.
Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-ComtéCela n’aurait eu aucun sens que la Région ne soit pas à vos côtés car la transition écologique et énergétique est l’épine dorsale de toutes nos politiques. Sur ce sujet, nous avons l’obligation d’accélérer dans tous les domaines : la sobriété énergétique, le développement des énergies renouvelables, la montée en puissance de l’économie circulaire, la protection de l’environnement et de la biodiversité.
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