Depuis deux ans, Clarisse Fellmann est chargée de projets évènementiel au sein de la direction de la communication. Un tournant dans la carrière professionnelle de cette jeune femme énergique au parcours atypique.
Pour la photo, Clarisse Fellmann a décidé de poser au pied de la Citadelle de Besançon. « C’est grâce à la Citadelle, où j’ai travaillé près de quatre ans, que je suis arrivée en Bourgogne-Franche-Comté. En rejoignant la Région, je suis juste descendue au bas de la colline. La Citadelle, c’est aussi l’image de la nature dans la ville, un aspect de Besançon que j’apprécie particulièrement. »
Filière culturelle
« Au départ, je me destinais à travailler dans le domaine des archives historiques. Mais après avoir manqué le concours d’entrée à l’École nationale des chartes, j’ai fait un master en gestion de projets culturels dans le Pas-de-Calais et je me suis découvert une passion pour le patrimoine industriel et le tourisme de découverte économique. Or c’est une niche ; alors de fil en aiguille, par le hasard des postes que j’ai pu occuper, je me suis plutôt spécialisée dans les conflits contemporains. J’ai passé dix ans dans la filière culturelle en enchaînant des contrats sur le front des Vosges (abri mémoire 14-18) puis sur le plateau des Glières, haut-lieu de la Résistance en Haute-Savoie, et enfin au musée de la Résistance et de la Déportation à la Citadelle de Besançon. J’ai touché un peu à tous les métiers autour de la transmission et de la médiation culturelle. »
Bifurcation vers la communication
« Après dix ans consacrés à une thématique passionnante mais assez lourde émotionnellement, j’ai entamé un bilan de compétences afin de réfléchir à une évolution professionnelle. Je me suis dirigée vers une famille de métiers connexe à ce que j’avais fait jusque-là : la communication. En 2019, je suis entrée à la Région pour un remplacement de quelques mois au sein de la direction de l’économie : la transition était amorcée. Et le 1er février 2020, j’ai rejoint la direction de la communication comme chargée de projets événementiel. Pour moi, ce n’est pas une reconversion, mais plutôt une bifurcation. »
Adaptation permanente
« Quelques semaines après ma prise de poste, c’était le début de la crise sanitaire et une remise en cause complète de l’événementiel, un vrai bouleversement. Il a fallu s’adapter en permanence, prévoir des plans A, B, C, D… C’est difficile, ça prend beaucoup d’énergie et deux ans plus tard, la problématique est toujours là ! Mais il y a eu du positif, on a beaucoup expérimenté, appris même si je pense que les formats de demain n’existent pas encore. L’événementiel en temps de crise sanitaire nécessite de devoir réagir, ajuster dans des temps très courts. C’est l’exact contrepied de ce que je faisais auparavant puisque l’histoire, le patrimoine c’est du temps long. Mais c’est cette dynamique-là qui m’intéresse ! »
Le métier de l’événementiel
« Notre rôle, c’est de coordonner l’organisation d’événements propres à la collectivité (inaugurations, remises de prix, rencontres thématiques…) mais aussi d’accompagner les directions opérationnelles dans leurs projets d’événementiel. On fait ensemble, on valorise leur travail via l’action de communication que constitue un événement et tout cela en faveur de publics très divers. Ce qui m’intéresse le plus aujourd’hui, c’est la transversalité du poste. »
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