Jeudi 3 octobre 2024, le directeur général du groupe Stellantis, Carlos Tavarès, la Présidente de Région Marie-Guite Dufay et le ministre de l’Industrie Marc Ferracci ont découvert la nouvelle ligne de production des e-3008 et e-5008 du site de Sochaux.

Les feux sont plutôt au vert pour l’usine Stellantis de Sochaux : le succès commercial des e-5008 et e-3008, assemblées dans les Doubs, obligent le constructeur à mettre en place dès novembre prochain une demi-équipe de nuit supplémentaire sur sa chaine d’assemblage. Soit le recrutement de 450 intérimaires à trouver d’ici un mois. Ces renforts lui permettront de fabriquer 1 000 véhicules par jour. Aujourd’hui, il en sort 840 quotidiennement.

Ce jeudi 3 octobre 2024, l’entreprise a convié un groupe de journalistes nationaux pour découvrir la chaîne de montage multi-énergies du berceau de Peugeot. Avec un guide de choix, en la personne de Carlos Tavares. Le grand patron du 4ème constructeur mondial était par ailleurs accompagné du nouveau ministre de l’Industrie Marc Ferracci.
Marc Ferracci, ministre de l'IndustrieJe veux saluer ce qui est en train de se faire ici. Ça illustre que la reconquête industrielle est non seulement possible, mais qu’elle est en marche.

Présente également, la Présidente de Région Marie-Guite Dufay s’est elle aussi réjouie de la bonne santé du site de Sochaux. Mais elle a aussi fait part de ses préoccupations à Carlos Tavarès, lui rappelant ses déclarations de juin dernier. Le directeur général annonçait souhaiter que 80 % de ses achats viennent de pays à bas coût d’ici à 2028. Un coup dur pour les dizaines de sous-traitant automobiles français, et notamment Bourguignon-Franc-Comtois :
Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-ComtéSi le contexte à la fois technique, du fait de la fin des moteurs thermiques, et international, du fait de la concurrence féroce de la Chine, place nos constructeurs français dans une situation tendue, il ne faudrait toutefois pas oublier l’importante chaîne de sous-traitance présente sur le sol national, et notamment en Bourgogne-Franche-Comté.
Message reçu par le ministre, conscient des enjeux locaux : « On a besoin de travailler collectif, de travailler filière. Besoin de se placer dans des logiques de territoire. » Le Ministre se déplaçait d’ailleurs dans l’après-midi chez Forvia, l’un des sous-traitant de Stellantis.

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