Vice-président en charge de l’action européenne et internationale, du contrat de plan, de l’attractivité et de l’export, Patrick Ayache gère aussi le tourisme, domaine dans lequel la Région nourrit une nouvelle ambition. Rencontre.
Que représente le tourisme pour la Bourgogne-Franche-Comté ?
C’est l’une des premières activités économiques de notre région. Nous avons des atouts indéniables : montagnes, vignobles, canaux et rivières navigables qui irriguent toute la région, l’un des plus beaux patrimoines de France avec notamment nos onze sites classés à l’UNESCO… Nous avons un très fort potentiel, véritable levier de développement pour la Bourgogne-Franche-Comté.
En tant que vice-président, quel est votre rôle et quels sont vos objectifs ?
Mon rôle est d’impulser et d’être le garant d’une politique touristique qui se développe de façon homogène sur tout le territoire. C’est de faire en sorte que, avec nos partenaires les départements, notre schéma régional de développement du tourisme et des loisirs, qui est très ambitieux, se réalise. Avec Marie-Guite Dufay, nous avons une volonté politique forte. Nos objectifs sont de créer 4 000 emplois supplémentaires au terme du schéma en 2022, d’augmenter le nombre de visiteurs et de touristes, de multiplier le nombre de nuitées dans nos hébergements et de capter des clientèles étrangères qui aujourd’hui ne sont que de passage, dont la clientèle asiatique.
Que fait concrètement la Région dans ce domaine ?
Nous menons différentes actions, comme l’aide à la modernisation et à l’augmentation du nombre d’hébergements touristiques (chambres d’hôtes, gites, hôtels, campings...). Car il n’y a pas de tourisme sans hébergement et surtout sans hébergement de qualité, adapté aux attentes de la clientèle. La Région intervient aussi en faveur de la valorisation des voies navigables. Elle soutient la structuration des sites touristiques au travers par exemple des contrats de station, comme Bourbon-Lancy, Saint-Honoré-les-Bains, Métabief et Les Rousses. Elle encourage également le développement d’outils numériques tels que la réalité virtuelle dans les grands sites patrimoniaux. Au total, nous investissons 100 millions d’euros sur 5 cinq ans !
Comment s’annonce en particulier cette saison estivale ?
Elle se présente plutôt bien. Nous avons de nouvelles installations et le comité régional du tourisme a fait une belle campagne de communication. Nous pouvons aussi compter sur les différents événements estivaux, comme nos festivals, facteur d’attractivité pour les touristes. L’an passé, nous avons eu une augmentation du nombre de touristes étrangers… Je vous donne rendez-vous fin août pour dresser un premier bilan, en espérant avoir une excellente météo.
Nos objectifs sont de créer 4 000 emplois supplémentaires au terme du schéma en 2022, d’augmenter le nombre de visiteurs et de touristes, de multiplier le nombre de nuitées dans nos hébergements et de capter des clientèles étrangères qui aujourd’hui ne sont que de passage, dont la clientèle asiatique.
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