Au Salon de l’Agriculture, certains concours sont moins visibles que d’autres, à l’image du concours général pour les pratiques agroécologiques, qui récompense les efforts fournis pour la transition écologique.
Erosion des sols, biodiversité, stockage du carbone… et si tout ça pouvait être réduit grâce à des haies ? C’est ce que souhaite démontrer le concours général agricole des pratiques agroécologiques.
Le salon de l’Agriculture est aussi l’occasion de mettre à l’honneur non seulement des races et des produits mais des pratiques, notamment celles qui contribuent à protéger les sols et les prairies. L’idée de récompenser ce qui ne se voit pas, mais sans quoi rien ne serait possible.
Une quinzaine de Bourguignons-Franc-Comtois présélectionnés
C’est ce que promeut justement ce concours général agricole où une quinzaine de Bourguignons-Franc-Comtois avaient été sélectionnés au niveau régional pour espérer remporter un prix, ce mercredi 28 février. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau était d’ailleurs présent pour remettre les prix de plusieurs catégories.
Le but ? Récompenser des éleveurs qui intègrent des pratiques agris écologiques dans leurs revenus afin de renforcer leur autonomie et leur adaptation au changement climatique. Une habitude d’autant plus saluée pour les viticulteurs ou les maraichers pour lesquels ce ne fut pas toujours l’usage.
Ne pas opposer les politiques publiques
Pour Théo Gning, directrice adjointe de la confédération nationale de l’élevage : « C’est l’environnement qui est au service de l’élevage qu’il continue de façonner au quotidien ». Quant à Hélène Barillet, directrice de Fonds pour l’arbre : « On ne veut plus que les personnes qui entretiennent ces pratiques soient moquées »
Le président de l’Office national de la Biodiversité, Olivier Thibaut, n’a quant à lui pas souhaité opposer les politiques publiques et pense que la solution réside dans la conciliation des idées. « Le concours est merveilleux dans le fait qu’il montre des chemins concrets de ce qui marche et développe l’espoir de pouvoir davantage travailler avec la nature »
Un seul prix pour les Bourguignons-Franc-Comtois grâce à Yannick et Gérald Lardenois du Gaec de Saint-Loup qui se situe en Côte d’Or et en Haute-Marne. Ils remportent le 1er prix Fauche prioritaire – Plaine et Piémont pour leur engagement fort entre productivité et qualité du fourrage.
Pour le reste, hélas, pas de médaille mais une franche détermination à ne pas laisser tomber ces pratiques. A l’image de Jeannine Martin et son mari de Saône-et-Loire qui, depuis 40 ans, contribuent à préserver les sols près de chez eux.
Le concours fêtait cette année ses 10 ans, la preuve que ces usages s’enracinent durablement.
Trois jours après, une assemblée dédiée à Nathalie Leblanc
Lire l'articleVesoul, nouvelle capitale française de l’apiculture
Lire l'articleLes lycéens de Montmorot campus gagnent le 1er prix en race…
Lire l'articleUne question, une demande ? Contactez directement nos équipes !
Nous contacter