La Région s’est opposée au Projet Régional de Santé 2018-2022, appelant à un changement de modèle.
240 médecins généralistes, 880 infirmiers libéraux et près de 1 000 médecins spécialistes manquent à ce jour en Bourgogne-Franche- Comté. Dénonçant un système à bout de souffl e, les élus régionaux ont exprimé leur désaccord avec le Projet Régional de Santé (PRS), présenté lors de l’assemblée plénière du 10 avril dernier, malgré certaines propositions intéressantes sur la préventionpromotion de la santé et le développement de l’e-santé. Parce qu’il est urgent de sortir de cette impasse, la Région appelle à un changement de modèle. Un groupe de travail régional a été créé, instance de dialogue avec la Conférence Régionale de la Santé et de l'Autonomie et l’Agence Régionale de la Santé (ARS), qui sera particulièrement vigilant quant aux évolutions du PRS. Par ailleurs, le plan d’actions de la Région sera à l’ordre du jour d’une assemblée plénière cet automne.
La Région mène également une collaboration étroite avec l’ARS via une convention-cadre qui propose 24 actions, comme notamment la lutte contre les déserts médicaux. Elle intervient directement dans le cadre de ses politiques d’aménagement du territoire avec par exemple le soutien aux projets de bâtiment des maisons de santé pluriprofessionnelles sur tout le territoire, pour lesquelles elle consacre 1,2 million d’euros en 2018. Elle encourage aussi le développement des formations sanitaires et sociales. Illustration à l’Institut de formations sanitaires et sociales (IFSI) de Chalon sur Saône (71) où une approche pédagogique innovante a été mise en place, basée sur la simulation clinique en lien avec des professionnels de la santé du territoire.
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