A bientôt 30 ans, la triathlète du Tri Val de Gray (Haute-Saône) est en course pour une qualification aux JO de Paris 2024.
Elle court sous les couleurs du Tri Val de Gray triathlon parce que ce club haut-saônois réunit tous les critères qu’elle recherchait et parce qu’elle y trouve une ambiance familiale favorable à son épanouissement. Les résultats suivent : depuis plusieurs saison, Mathilde fait figure de référence dans le milieu du triathlon.
En août 2023, la déjà championne du monde militaire a remporté le titre européen à Balikesir (Turquie). Nouvelle consécration méritée pour Mathilde. Après ce succès probant, elle a fait durer le plaisir en étirant sa saison jusqu’au 12 novembre, avec une manche de Coupe du monde au Chili, alors que beaucoup de triathlètes en avaient déjà terminé avec 2023. « Comme j’ai coupé tard, j’ai repris l’entrainement en janvier, avec un programme lourd, entre 28 et 30 heures par semaine. »
L’objectif, en cette année évidement particulière que tout le monde a cochée sur son agenda, ne varie pas. C’est d’accumuler de la « caisse », du « fond », du « volume » pour être au top lors des échéances importantes.
Une place aux Jeux en jeu
Sa préparation foncière, Mathilde l’effectue au Pôle France de Boulouris à Saint-Raphaël (Var) où les conditions sont plus adaptées aux efforts longs qu’elle doit fournir à longueur de journée. Natation, cyclisme, course à pied, il s’agit d’accumuler les kilomètres et de veiller à bien manger et bien dormir. « On mène une vie de rigueur, sans extra car, sinon, on le paie automatiquement ! Du coup, notre vie sociale est limitée mais je ne le regrette pas. Je me rattraperai plus tard ! »
Dans la course à la qualification pour Paris 2024, Mathilde avoue accuser un peu de retard sur les trois filles qui se détachent dans la hiérarchie nationale. Problème : il n’y a que… trois places pour les Bleues. « Mais j’y crois, tout est encore possible, même si, évidemment, je ne souhaite pas que mes coéquipières et concurrentes se blessent. Je suis 4e et identifiée pour l’instant comme remplaçante, mais je compte bien saisir l’opportunité de monter que j’ai ma place aux Jeux lors des courses de début de saison. »
Le 31 juillet prochain, Mathilde Gautier sautera peut-être du Pont Alexandre III, à Paris, pour plonger dans la Seine et vivre son grand rêve. Un rêve qui pourrait durer approximativement deux heures et vingt minutes. Le temps d’avaler 1 500 mètres en natation, 40 kilomètres en vélo et 10 kilomètres en course à pied. Prodigieux.
Mathilde GautierParis 2024 est un grand rêve. Je pense que dans la vie, il faut rêver grand et avancer par petits pas. Je sens que je suis dans la bonne direction, mais si ce n’est pas Paris 2024, ça sera Los Angeles 2028 !
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