Jeux Olympiques : les rendez-vous de « nos » Bleus

Bon sang ne saurait mentir ! Vingt ans après son père Frédéric à Salt Lake City, Mattéo Baud disputera lui aussi les Jeux Olympiques au sein de l’équipe de France de combiné nordique. En 2020, le sociétaire de l’Olympic Mont d’Or (25) s’était classé 4^e sur le stade des Tuffes lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse. À 19 ans, il compte déjà à son palmarès une médaille d’argent par équipe aux championnats du Monde juniors.

À 34 ans, Anaïs Bescond est l’athlète la plus expérimentée de la délégation de Bourgogne-Franche-Comté. Celle aussi dont le palmarès compte déjà, excusez du peu, trois médailles olympiques remportées en 2018 à PyeongChang : l’or en relais mixte, le bronze en poursuite et en relais féminin. À Pékin, la biathlète de Morbier (39) disputera ses troisièmes Jeux Olympiques avec toujours autant d’ambition.

Natif de Chapelle-des-Bois (25) et licencié au SC Mont Noir (39), Gaël Blondeau découvrira l’olympisme en Chine, à 21 ans. Après des progrès réguliers chez les jeunes, le combiné a éclaté au grand jour lors des championnats du Monde juniors 2020 en allant chercher la médaille de bronze individuelle au sprint puis en obtenant l’argent par équipe.

Une de nos meilleures chances de médaille ! Reparti bredouille des JO de PyeongChang  en 2018, Quentin Fillon-Maillet (29 ans) apparaît, cette saison, au sommet de son art. Solide leader de la coupe du Monde de biathlon, le Jurassien du Grandvaux enchaîne les podiums et les victoires. En octobre dernier, il avait confié qu’une médaille en individuel et une autre en relais, sur la piste de Zhangjiakou, suffiraient à son bonheur. Ses récentes performances peuvent toutefois l’autoriser à rêver de sacres olympiques…

C’est la seule athlète de la délégation régionale qui ne pratique pas une discipline de ski nordique. Tifany Huot-Marchand s’exprime sur la glace, en patinage de vitesse sur piste courte (short-track). La Bisontine licenciée à Belfort avait découvert les Jeux Olympiques il y a quatre ans en Corée où elle avait fini 23^e sur 1 500 m et 22^e sur 500 m. Médaillée d’argent en relais lors des Mondiaux 2021, la numéro un française (27 ans) est partie à Pékin avec un objectif en tête : monter sur le podium olympique.

Remplaçant lors des Jeux Olympiques de PyeongChang en 2018, Laurent Mühletahler pourra cette fois connaître le grand frisson olympique en s’élançant sur le tremplin de Zhangjiakou, l’équivalent chinois de notre stade des Tuffes. Le saut à ski c’est d’ailleurs le point fort du Jurassien de Prémanon qui est, à 24 ans, le chef de file d’une très jeune équipe de France de combiné nordique.

En Chine, Joséphine Pagnier n’aura qu’une seule occasion de briller. Les sauteuses à ski ne disputeront en effet qu’une seule épreuve aux JO de Pékin. On peut cependant compter sur la jeune sportive de Chaux-Neuve (25), qui a grandi au pied du mythique tremplin de la Côte Feuillée, pour être exacte au rendez-vous. En 2020, elle avait décroché deux médailles aux Jeux Olympiques de la Jeunesse. Et en 2022, elle vient d’obtenir son meilleur résultat en carrière dimanche dernier avec une quatrième place en Coupe du Monde, en Allemagne, ce qui l’autorise à croire au podium.

Quatrième représentant du Massif Jurassien au sein de l’équipe de France de combiné nordique (sur cinq sélectionnés), Edgar Vallet a également attrapé le virus à Chaux-Neuve. Le natif de Pontarlier faisait partie du quatuor médaillé d’argent aux championnats du monde juniors 2020. À 21 ans, il découvrira lui aussi l’olympisme avec les JO de Pékin.