La ferme Dubois, en Côte-d’Or, s’apprête à transformer ses lignes de conditionnement d’asperges et de pommes de terre. Une opération rendue possible grâce au soutien de la Région et son programme pour développer la vente directe en agriculture.
Adopté en décembre 2020 dans le cadre du plan d’accélération de l’investissement, le programme de « soutien à la commercialisation en vente directe des productions régionales » suscite un véritable engouement. Plus de 100 dossiers ont déjà été déposés. 48 ont été instruits et finalisés avec avis favorable. L’achat d’un véhicule frigorifique pour la Mammellerie à Grozon (39), l’installation d’un distributeur automatique d’œufs frais dans une ferme à Courban (21) ou encore la création d’un magasin de producteurs à Gimouille (58) sont quelques exemples de projets soutenus par la Région.
70% de subvention : « C’est énorme ! »
Doté de 4,8 millions d’euros, le programme peut aussi aider à la restructuration complète d’une exploitation en vue de commercialiser sa production sur site. C’est le cas pour la ferme Dubois, située à Varois-et-Chaignot, en Côte-d’Or. Dans la plaine dijonnaise, Armelle Dubois et ses équipes cultivent de la pomme de terre et de l’asperge sur 10 ha. Habituée à la vente directe à la ferme, Armelle avait un besoin urgent de moderniser son dispositif : « C’est très précaire, confirme l’agricultrice ; notamment au niveau du conditionnement, avec des machines qui datent de la nuit des temps … »
Avec l’aide de la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or, Armelle a déposé un dossier à la Région en début d’année. Une nouvelle chaîne de calibrage pour les asperges, une autre pour les pommes de terre, une chambre froide, une ensacheuse à légumes secs, du mobilier, un distributeur automatique … Le projet est estimé à plus de 280 000 €. La Région va prendre 70% de la dépense à sa charge : « C’est énorme », souffle Armelle, qui avoue que sans cette aide, elle aurait peut-être tout abandonné : « C’est un travail passionnant mais tellement usant … A un moment donné, il faut arriver à rationaliser les choses. »
Les premiers équipements en septembre
Son futur magasin à la ferme, Armelle le veut encore plus accueillant. Car quasiment l’intégralité de la vente est réalisée sur place : « Je suis à fond dans le local, le circuit court ; je ne fais pas les marchés, car je veux que les gens viennent nous voir à la ferme. Qu’ils voient comment on travaille, qu’ils partagent notre univers. » L’aide de la Région va lui permettre d’accélérer. La chaîne de conditionnement pour les pommes de terre est attendue pour septembre. Celle pour les asperges, dont la saison vient de se terminer, arrivera en 2022.
Trois jours après, une assemblée dédiée à Nathalie Leblanc
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