À l’occasion de la Journée mondiale des zones humides 2020, une cinquantaine d’animations sont proposées, durant tout le mois de février, en Bourgogne-Franche-Comté. L’occasion de mieux connaître des milieux naturels riches en biodiversité.
Près de chez nous, en Bourgogne-Franche-Comté, il y a des étangs, des tourbières, des prairies inondables ou des forêts alluviales. Autant de zones humides qui ont droit, chaque année, à leur journée mondiale, célébrée le 2 février*.
Pourquoi consacrer une journée à ces milieux naturels en particulier ? Parce qu’ils sont dangereusement menacés ! À l’échelle de la planète, 35 % des zones humides ont disparu entre 1970 et 2015. Et notre région n’est pas épargnée : nous avons en effet perdu la moitié de nos milieux humides entre 1960 et 1990.
UNE VINGTAINE D'ACTEURS MOBILISÉS
Cette érosion est très inquiétante car ces zones de transition entre terre et eau abritent une très grande diversité biologique (plantes, oiseaux, grenouilles…). Elles rendent également de nombreux services : épuration de l’eau, prévention des inondations, lieux de promenade et d’activités de loisirs, piège à carbone…
Aussi, à l’occasion de la journée mondiale des zones humides 2020, une vingtaine d’acteurs de Bourgogne-Franche-Comté (PNR, associations, collectivités) vous proposent une cinquantaine d’animations sur tout le territoire, du Morvan au Haut-Jura en passant par Besançon ou le Grand Chalon. Chantiers participatifs, sorties nature, contes, ciné-conférences : le programme, coordonné par le Pôle-relais tourbières, est riche et varié et s’adresse à toute sorte de public (voir document à télécharger ci-dessous).
*Le 2 février 1971 a été signée la convention internationale sur les zones humides à Ramsar (Iran).
Chiffres clés
En France, les zones humides abritent :
- 30 % des espèces rares et menacées,
- la moitié des oiseaux,
- la totalité des grenouilles qui en ont besoin pour vivre.
En Bourgogne-Franche-Comté :
- 70 % des tourbières ont été détruites depuis les années 1950.
- 25 % des espèces animales et végétales en forte régression sont dépendantes des prairies humides et des marais.
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