33 entreprises de Bourgogne-Franche-Comté ont fait le court déplacement à Genève (Suisse) pour montrer leur-savoir-faire sur le salon mondial de la haute-précision (18-21 juin 2019).
Chaque année, plus de 800 entreprises des métiers de l'horlogerie-joaillerie, des micro-techniques et des technologies médicales se retrouvent à Genève pour le plus grand salon mondial de la haute-précision. Forte de ses savoir-faire historiques dans ces domaines, la Région Bourgogne-Franche-Comté est encore fortement représentée cette année, avec 33 exposants. Peu de produits finis sont présentés, mais plutôt des composants, destinés à être assemblés sur les produits de luxe des plus grands créateurs mondiaux : « On ne les connaît pas, on ne les voit pas, avance Nathalie Aubry, conseillère en développement international à la CCI de Bourgogne-Franche-Comté, coordinateur de la délégation régionale. Mais on sait qu'ils sont là. Les Hermès, les Cartier, les Chanel, les Rolex … Ils viennent incognito, mais ils viennent pour repérer l'aiguille de leur dernière montre, dénicher l'outil en diamant naturel qui va améliorer leurs processus, ou encore le bracelet en cuir qui va venir enrichir les prochaines collections. »
Première région horlogère de France
Berceau de l'horlogerie dès le 17e siècle, la Bourgogne-Franche-Comté est encore aujourd'hui la première région horlogère de France. Elle a su suivre les évolutions de l'histoire et glisser vers les métiers qui nécessitent une maîtrise des techniques de précision et de miniaturisation. 600 entreprises, dont 95 % de PME, travaillent aujourd'hui dans ce secteur, qui fait vivre 15 000 salariés et qui pèse 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires.
La mécanique horlogère candidate à l’UNESCO
Cinq siècles d’une culture commune autour du travail de précision méritent bien une reconnaissance en tant que patrimoine immatériel de l’humanité ! Ainsi, le 25 mars dernier un dossier de candidature a été déposé auprès de l’UNESCO par la Suisse, en collaboration avec la France, concernant la mise en valeur et la sauvegarde des savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art dans l’Arc Jurassien.
Côté français, le projet est conduit par le Grand Besançon et le Pays Horloger (25), soutenus par la Conférence TransJurassienne et la Région Bourgogne-Franche-Comté. Cette démarche permettra de valoriser le territoire (tourisme, culture) et de pérenniser les savoir-faire et leur transmission dans un secteur qui emploie 2 000 salariés dans le Doubs et 13 000 travailleurs frontaliers en Suisse.
L’examen de la candidature par l’institution internationale devant durer 18 mois, le verdict est attendu fin 2020.
BioIMP : le projet bisontin qui va créer les biomédicaments…
Lire l'articleLa filière santé régionale prise comme modèle à Paris
Lire l'articleFeux verts pour Stellantis à Sochaux
Lire l'articleUne question, une demande ? Contactez directement nos équipes !
Nous contacter