12 étudiants ont intégré le lundi 14 janvier la toute nouvelle Ecole des Hautes Etudes en Apiculture, créée par Arnaud Montebourg.
Ils étaient photographe, comptable, maître-nageur ou encore docteur en économie ; dans six mois, ils seront apiculteurs. Huit hommes et quatre femmes, âgés de 22 à 53 ans, ont décidé de changer de vie. Lundi 14 janvier, ils ont intégré la toute nouvelle Ecole des Hautes Etudes en Apiculture, basée dans les locaux de la Maison Régionale de l’innovation, à Dijon. Cette nouvelle formation a été créée de toute pièce par Arnaud Montebourg.
L’ancien ministre de François Hollande s’est retiré du monde politique et a créé il y a six mois une marque de miel « d’origine France garantie », appelée « Bleu Blanc Ruche ». Il veut avec cette école « former des entrepreneurs apiculteurs capables de conduire des cheptels de grande taille ». Ils ne seraient plus que 60 aujourd’hui, en France, à posséder un parc d’un millier de ruches. « Si tout marche bien, dans 10 ans, l’école aura fait émerger 150 grandes exploitations, et créé 70 000 à 100 000 ruches. C’est notre rêve. » L’objectif est double : s’attaquer à la disparition des abeilles mellifères, mais aussi sauvegarder un métier et un savoir-faire aujourd’hui en danger : « Un tiers des miels que nous trouvons aujourd’hui dans le commerce sont des miels falsifiés, provenant souvent d’Asie, et composé de mélange de miel avec des sirops de sucre de betterave, de maïs ou de riz ».
« Tant qu’il y aura des abeilles, il y aura des hommes… »
La Région Bourgogne-Franche-Comté a choisi d’accompagner cette nouvelle école, et financera en partie les coûts de cette première promotion, à hauteur de 52 000 €. Marie-Guite Dufay n’a pas caché sa satisfaction : « c’est un projet qui associe développement économique, développement social, protection de l’environnement. On est en plein dans le développement durable. Et c’est un enjeu majeur. Tant qu’il y aura de la biodiversité, il y aura des abeilles ». "
Arnaud MontebourgL’apiculteur d’aujourd’hui ne fait plus un métier de cueillette ; c’est un métier de haute technicité ; quasi un vétérinaire à temps plein.
Une journée pour réenchanter les métiers de la santé
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