Jeudi 18 avril 2024, Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a participé à la première visite de chantier des travaux de la ligne TER des Horlogers (Besançon – Le Locle), organisée par SNCF Réseau.
D’un coût total de 53,5 millions d’euros, l’opération est financée en majeure partie par la Région Bourgogne-Franche-Comté, à hauteur de 37 millions d’euros. L’état et SNCF Réseau se partagent le reste de la somme à débourser. A la gare de Besançon Mouillère ce matin s’étaient réunis Marie-Guite Dufay, présidente de la Région, Frank Robine, préfet de la Région, Matthieu Chabanel, président directeur général de SNCF Réseau, et Maxime Chatard, directeur territorial SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté.
Présente pour constater le bon départ des travaux, Marie-Guite Dufay s’est félicitée de l’intervention de la Région dans le renouveau de la ligne : « il y a vingt ans exactement, on s’apprêtait à fermer la ligne. En 2004, la fermeture était dans les cartons. En vingt ans, les consciences ont beaucoup évolué, alors que le débat environnemental n’était pas prégnant comme aujourd’hui, nous avions déjà à l’époque fait le choix de ne pas fermer. À nous maintenant d’engager des travaux conséquents ! »
Un chantier hors normes aux bases vertueuses
La voie ferrée sera renouvelée sur 22 km. De même, 14 ponts routiers comme ferroviaires seront réparés. Enfin, les gares de Besançon Mouillère et de Saône seront mises aux normes d’accessibilité.
Avec la volonté d’un rail vert dès la racine, SNCF Réseau a pris des engagements phares : les guérites utilisées pour la maintenance des passages à niveau seront remplacées avec des matériaux de basse consommation énergétique. De même, l’entreprise garantit le recyclage des matériaux issus du chantier (rails, traverses, ballast…).
Véritable vecteur d’intégration socio-économique, ce dernier fera intervenir un total de 28 entreprises principalement issues du tissu régional. Il mobilisera 75 personnes en moyenne par jour pour 13 600 heures d’insertion.
Patience et longueur de temps
Huit mois, c’est le temps que les usagers de la ligne devront attendre avant de retrouver leurs services ferroviaires. D’ici là, un plan de substitution a été élaboré. « Il y aura plus d'une quarantaine de bus. Quant aux secteurs où le bus n'était pas approprié, nous avons fait le choix d’instaurer des taxis à la demande » rassure Marie-Guite Dufay. Rendez-vous le 31 octobre 2024 pour la fin complète de la modernisation de la ligne. Débutée en 2021, celle-ci aura mobilisé plus de 109 millions d’euros, dont 49 à la charge de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Un investissement conséquent mais à la hauteur des enjeux de mobilité décarbonée actuels.
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