Gilbert Viron est installé à Chavanatte, dans le Territoire de Belfort depuis 1985. Avant de passer complètement au bio en 2000, il exerçait déjà une agriculture raisonnée, en limitant l’usage des produits chimiques sur ses cultures. Ses farines de blé, d’épeautre, de seigle, etc. sont reconnues pour leur qualité.
Quand Gilbert Viron s’installe à son compte en 1985, l’information sur les traitements chimiques en agriculture n’est pas aussi importante qu’aujourd’hui. « Mais je n’ai jamais été très "chimie", avoue-t-il. Déjà à ce moment-là j’essayais de limiter l’usage d’engrais et autres ». Ce fils de cultivateurs a été sensibilisé par ses parents aux techniques naturelles de lutte contre les parasites et mauvaises herbes. « C’est vraiment ardu de lutter contre tous les aléas, sans compter la météo », raconte Gilbert. En 2000, il saute le pas et passe en bio. « Ça n’a pas été difficile, j’avais déjà franchement réduit les traitements sur mes cultures ».
La protection de l’environnement fait également partie des valeurs que lui ont inculquées ses parents. Aujourd’hui, il essaye de convertir ses collègues au modèle biologique. « Beaucoup d’entre eux craignent le passage au bio. Ils ont peur de ne pas conserver leur production et d’avoir un moins bon rendement », déplore-t-il. Pour préserver sa terre, Gilbert Viron doit s’assurer de la bonne rotation de ses cultures. Le cycle est organisé sur 4 années. Les différentes céréales alternées permettent de ne pas appauvrir la terre ni de laisser s’installer trop durablement des parasites.
Variétés anciennes
Sur les 65 hectares de Gilbert, poussent du blé en majorité, mais aussi du maïs, du petit et du grand épeautre, du sarrasin et du seigle. Ce qui l’intéresse, ce sont les variétés anciennes de céréales : « Le petit et le grand épeautre sont faibles en gluten. La demande est de plus en plus importante pour ce type de céréales ». Il s’occupe également d’un élevage de 250 poules lui aussi labellisé bio. Tout est transformé sur place et vendu directement à la ferme, sur les marchés ou à la coopérative locale.
Trois jours après, une assemblée dédiée à Nathalie Leblanc
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