Plusieurs délégations olympiques sont arrivées au CREPS à Dijon. Tour d’horizon des ressentis des athlètes et des premières impressions des organisateurs à l’approche des Jeux de Paris.
Emulation au Creps ce mercredi 17 juillet : des délégations olympiques sont arrivées. Celle de Porto Rico affiche fièrement ses couleurs dès l’arrivée. Plus de 75 personnes, dont 37 athlètes, ont fait le voyage jusqu’au CREPS et s’entraînent activement jusqu’aux Jeux olympiques Paris 2024.
Daniel Caballero et Krystal Cruz, les deux coordinateurs du bureau du comité olympique - Crédit Xavier Ducordeaux
Daniel Caballero et Krystal Cruz, les deux coordinateurs du bureau du comité olympique, ont dialogué depuis de longs mois avec le CREPS afin d’arriver dans les meilleures conditions. Ce qu’ils souhaitaient c’est que tous leurs athlètes puissent s’entraîner au même endroit. Un défi tenu sauf pour quelques disciplines : le skateboard, le golf et le basket masculin.
Gabriella Scott espère décrocher une médaille au 400 mètres et apprécie les équipements du Creps - Crédit Xavier Ducordeaux
Comment ont-ils entendu parler du Creps ? En effectuant des recherches sur internet, ils ont découvert ce lieu idéal puisque proche de Paris, et au climat similaire. « C’est un centre spectaculaire, je suis fascinée par le travail qui a été fourni par les agents pour nous accueillir », précise Daniel Caballero.
Un avis partagé par les athlètes rencontrés ce mercredi, comme Gabriella Scott, portoricaine, qui va concourir sur le 400 mètres. Elle salue l’accueil et la qualité des équipements qu’elle a pu utiliser. Idem pour Pedro Fernandez, sélectionné pour représenter son pays en voile. Il a pu s’entrainer dans des salles où le taux d’humidité et la température peuvent être ajustés, ce qui permet de reproduire les conditions climatiques de Marseille.
La délégation portoricaine est constituée d’une nutritionniste et de médecins bien sûr, mais aussi d’un chef de cuisine : Carlos Diaz. Il mijote de bons plats dans les cuisines du CREPS, aux côtés du personnel régional. Un binôme inédit a été créé avec le chef de cuisine du CREPS, Lilian Cretin, pour servir 160 à 180 repas par jour. « On n’a pas la même langue mais on a le même métier, ça aide à se comprendre », explique en souriant Lilian Cretin. Et Carlos Diaz d’ajouter : « C’est une expérience unique que je n’oublierai jamais ».
Les deux chefs de cuisine travaillent ensemble durant 15 jours pour proposer des menus personnalisés aux athlètes portoricains - Crédit Océane Lavoustet
Pour le directeur du Creps, Pascal Bonnetain, il s’agit là d’un tout nouveau défi que d’accueillir toutes les délégations étrangères en même temps. Un niveau d’exigence qui pousse les équipes à se réinventer et à s’adapter chaque jour grâce aux retours reçus. Le tout pour accueillir les prochaines délégations paralympiques dès le mois d’août.
Les haltérophiles bulgares se préparent eux aussi à Dijon
Andreev Bojidar, l’une des principales chances bulgares aux jeux de Paris, se prépare à Dijon - Photo Xavier Ducordeaux
Dans les couloirs du CREPS, les « hola * » portoricain ricochent contre les murs avec les « zdravey * » bulgares. L’équipement sportif dijonnais accueille en effet une autre délégation étrangère : celle des haltérophiles bulgares. Eux aussi sont venus préparer leur Olympiade en Bourgogne-Franche-Comté. Un choix judicieux du fait de la proximité avec la capitale française, et surtout en raison de la qualité des équipements sportifs proposés par le CREPS. Composée de trois athlètes, la délégation espère décrocher au moins une médaille à Paris. Sa meilleure carte ? Andreev Bojidar. L’haltérophile de 27 ans a remporté la médaille d’or au championnat d’Europe en février dernier chez lui, à Sofia. Pour monter sur le podium à Paris dans sa catégorie (-73 kg), il devra s’approcher de son record (198 kg à l’arraché).
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