Gladys Makiedi occupe un poste de chargée de communication depuis le 1er mars 2021 mais elle n’a investi son bureau bisontin qu’en juillet, crise sanitaire oblige. La jeune trentenaire a coordonné la campagne « Un an d’actions » valorisant le premier anniversaire du Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR).
Pour la photo, Gladys Makiedi a décidé de poser avec le roman Ecotopia d’Ernest Callenbach : « Bouquins ou séries : j’adore la fiction. Il y a peu de temps, je suis tombée dans la science-fiction, une vraie boîte de Pandore ! Écrit en 1975, Ecotopia parle d’une société écologique et qui fonctionne. C’est une utopie crédible et visionnaire. » - Région Bourgogne-Franche-Comté / David Cesbron
L’aventure aux antipodes
« Après mes études en information-communication à Lyon, ma ville natale, mon conjoint et moi sommes partis en Nouvelle-Calédonie, à l’aventure. Nous nous sommes installés à Nouméa et au bout de 3-4 mois, j’ai été embauchée dans une start-up qui avait développé un site de vente en ligne. Cela correspondait à un vrai besoin sur ce territoire et il y avait tout à faire. Au bout de deux ans et demi, je suis entrée comme cheffe de projet dans une agence de communication. Nos clients étaient des artisans, des associations, des grands groupes ou le gouvernement calédonien. On a profité de cette expérience pour faire le tour de l’île principale, découvrir quelques îlots, voyager dans le Pacifique. Mes plus grands souvenirs ? L’observation des baleines en Nouvelle-Calédonie et une balade sur un volcan en activité au Vanuatu. »
Quête de sens
« Fin 2019, nous sommes rentrés en métropole, malheureusement en même temps que le Covid ! À mon retour, j’ai eu envie de travailler dans le public. En agence, à la fin je ne m’y retrouvais plus trop. Je faisais de la communication pour vendre et quand tu as des clients comme Total, c’est difficile… J’étais en quête de sens ; et comme pour beaucoup de gens, ce sentiment a été exacerbé par la crise sanitaire. Les quatre premiers mois à la Région, je les ai effectués en télétravail intégral depuis Lyon. C’était un peu dur, je me sentais seule. Il me manquait tout l’informel, les relations avec les collègues. Quand j’ai emménagé à Besançon en juillet et que j’ai pu enfin aller au bureau, j’ai senti la différence. »
PAIR et mère
« La campagne du PAIR [qui a démarré début novembre et se prolonge jusqu’au 23 décembre], c’est mon bébé, je l’ai porté et maintenant j’essaie de couper le cordon ! C’était un gros projet, qui a représenté beaucoup de travail mais c’était très intéressant. J’ai trouvé ça génial de découvrir les porteurs de projets qui racontent leur histoire et disent que la Région a eu un impact dans leur vie. J’ai pu travailler avec tout le monde dans la direction, croiser les compétences et j’ai été bien épaulée ! ».
Le métier de chargé de communication
« Pour moi, le chargé de communication est un facilitateur. Nous sommes là pour vulgariser un discours, raconter une histoire et réussir à obtenir l’adhésion des cibles pour lesquelles on travaille. On prend du contenu brut et on y apporte une petite touche de glamour, quel que soit le support, analyse Gladys. Quand on fait de la communication publique, on est dans le service, davantage dans l’information que dans la communication. Nous sommes là pour dire quelque chose d’important, pas pour vendre. C’est là que tu trouves ton utilité. »
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