A la santé de l’Europe

En inaugurant la nouvelle chaine robotisée du laboratoire de l’hôpital de Vesoul, Marie-Guite Dufay a souhaité mettre l’accent sur l’intervention de l’Europe, particulièrement présente dans le domaine de la santé.

Marie-Guite Dufay, aux côtés de la médecin-biologiste Bianca Balint. Photo : Maxime Scherepin.

Jeudi 21 mars 2024, le Groupement Hospitalier de Haute-Saône (GH70) inaugurait sur son site de Vesoul la mise en service de sa nouvelle chaîne automatisée de son laboratoire (voir hors-texte dessous). L’opération a coûté près d’1,2 million d’euros. Le GH 70 n’a quasiment pas eu besoin de mettre la main à la poche, puisque les coûts ont été presque entièrement pris en charge par l’Europe et ses fonds FEDER. L’hôpital de Vesoul avait déjà bénéficié de fonds européens il y a deux ans pour acquérir un nouveau scanner. Là aussi, l’Europe avait été ultra présente, en mettant sur la table 700 000 euros pour un projet qui en coûtait 713 000.

Présente pour inaugurer le nouvel équipement vésulien, Marie-Guite Dufay s’est félicitée de l’intervention de l’Europe en Région :

A quelques semaines d’un scrutin européen, il n’est pas inutile de rappeler à quoi sert l’Europe. L’Europe est là, à bon escient, et je suis heureuse que la Région Bourgogne-Franche-Comté ait été le messager de l’Europe pour l’hôpital de Vesoul.

Marie-Guite Dufay, Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.

Ça n’est en effet pas le rôle de la Région de financer les projets liés à la santé. C’est une compétence de l’Etat. Néanmoins, la Région peut actionner certains leviers, notamment vis-à-vis de l’Europe. C’est elle qui gère les fonds européens et qui les redistribue en fonction des projets des territoires. Lors de la pandémie de COVID-19, l’Europe a lancé son grand plan de relance REACT EU (Recovery Assistance for Cohesion and the Territories of Europe). 186 millions d’euros ont été débloqués pour la Bourgogne-Franche-Comté. La Région a choisi d’en affecter plus du quart (47,4 millions d’euros) pour le secteur de la santé. 26 opérations ont déjà été financées, comme l’arrivée d’un nouveau scanner à Besançon, ou la rénovation des urgences pédiatriques du CHU de Dijon.

« Quand on inaugure un équipement comme celui de Vesoul, on voit que l’Europe, c’est du concret » a souligné Marie-Guite Dufay. Photo : Maxime Scherepin.

Dans les territoires ruraux, la Région et l’Europe se sont également coordonnés pour assurer des offres de soin aux quatre coins du territoire. Au titre des programmes de développement rural (PDR) Bourgogne et Franche-Comté 2014-2022, le FEADER a soutenu 27 projets de création de maisons de santé pour un montant de 4,9 millions d’euros. Pouilly-en-Auxois (21), Saint-Claude (39), Lormes (58), Melisey (70), Etang-sur-Arroux (71), Migennes (89) … en ont bénéficié, permettant ainsi ‘assurer la pérennité de l’offre médicale sur le territoire.

Le GH70 va plus vite grâce à son laboratoire robotisé

Ce jeudi 21 mars 2024, a eu lieu l’inauguration de la nouvelle chaîne automatisée du laboratoire du Groupe Hospitalier de Haute-Saône, en présence de Marie-Guite Dufay, présidente de la Région et Alexandrine Kientzy-Laluc, directrice du GH70.

Ce renouvellement était devenu une priorité pour l’établissement vésulien. Lancé en mars 2023, il est célébré aujourd’hui. C’est toute la chaîne d’analyse des prélèvements (anticorps ou antigènes) des patients qui a été automatisé.

La nouvelle chaîne automatisée du laboratoire. Photo : Maxime Scherepin
La nouvelle chaîne automatisée du laboratoire. Photo : Maxime Scherepin

L'équipement permet désormais une meilleure prise en charge des patients grâce au raccourcissement du temps de diagnostic. Les résultats des analyses sont obtenus en une minute au lieu de dix auparavant.

« Cela nous permet d’envoyer les techniciens sur d’autres tâches sans pour autant supprimer de postes ; au contraire puisqu’une technicienne nous a rejoint la semaine dernière » détaille Bianca Balint, médecin biologiste et responsable de service.

D’un coût total de 1,178 million d’euros, le projet a été financé en majorité (1,113 millions d’euros) par les fonds européens (FEDER), gérés par la Région Bourgogne-Franche-Comté.

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